Archives des Marie d'Agreda - Page 4 sur 4 - Association pour la canonisation de Dom Guéranger

Association pour la canonisation de Dom Guéranger

La prière est pour l'homme le premier des biens

Association pour la canonisation de Dom Guéranger

Marie d’Agréda – 25e article

Marie d’Agréda et la Cité mystique de Dieu. 25ème article : Les lettres du Cardinal d’Aguirre au Cardinal de Noailles et à Bossuet. L’importance et les audaces de la faction janséniste de la Sorbonne. Le Cas de conscience. La […]

Marie d’Agréda – 26e article

Marie d’Agréda et la Cité mystique de Dieu. 26ème article : Le jugement d’approbation de l’université de Louvain. Le rôle de Benoît XIV. Le Père Amort lutte à mort contre la Cité mystique. La réponse du Père Gonzalez Matheo. […]

Marie d’Agréda – 27e article

Marie d’Agréda et la Cité mystique de Dieu. 27ème article : Le fond des idées qui se sont produites au sujet de la Cité mystique, à l’époque de la censure de la Sorbonne. L’opuscule de Bossuet. Les conséquences de […]

Marie d’Agréda – 28e article

Marie d’Agréda et la Cité mystique de Dieu. 28ème article : Analyse de la censure de la Sorbonne. La théologie française au début du 18ème. Le déclin de la théologie et de la dévotion mariales. Les révélations privées. Examen […]

Le 3 Janvier 1875, le R[évérendissi]me était entré dans le Monastère pour confesser Mère Bénédicte. Il allait sortir à l’heure du souper et nous étions seuls tous les deux sur le palier qui conduit à l’infirmerie. Poussée je ne sais comment par un mouvement auquel je ne pus résister, je lui dis : « Mon Père, c’est peut-être la seule et dernière fois de ma vie où je me vois devant vous sans grille en la fête de notre chère Sainte Geneviève, vous savez toutes les grâces dont j’ai besoin pour accomplir la tâche que vous m’avez donnée, j’aurais la dévotion que vous me bénissiez et m’imposiez les mains comme le B[ienheureux] Germain évêque fit à Sainte Geneviève. Peut-être ma demande est-elle indiscrète ? – Non, non, ma fille, dit-il avec vivacité. » Nous allâmes dans l’endroit du corridor où se trouve la petite image venant de M[onsei]g[neu]r Fillion, et je me mis à genoux. Notre bon Père était ému fortement. Il mit ses mains sur ma tête avec solennité et demeura ainsi au moins trois au quatre minutes. Je sentais la grâce croître en moi ainsi qu’il est dit de ce tonneau d’huile qui s’emplit à la prière de Saint Benoît, cela débordait de toutes parts. Je ne priais pas, j’étais passive. Puis mon Père me bénit et m’ayant fait baiser son anneau, il garda ma main droite dans la sienne et la recouvrant de sa main gauche il me dit : « Ma Geneviève à moi, vous n’avez rien à envier à l’autre maintenant, le temps de la jalousie est passé, l’Époux vous a fait trouver votre Germain. Vous savez, ma fille, que le grand Évêque tint la main de la petite Geneviève dans la sienne tout le temps de la psalmodie des vêpres, ainsi que je le fais à présent. Oui, ma fille, l’Époux n’a pas moins fait pour vous que pour elle, il a été magnifique et moi je le bénirai à jamais de ce qu’il m’a choisi pour être son instrument et son intermédiaire. » Nous descendîmes et il sortit. (La première messe dite à Paris par le R[évérendissi]me le fut à S[ain]te-Geneviève).