Du Naturalisme dans l’Histoire (11e article – 27 février 1859)

 

Les Croisades

    Les expéditions entreprises en Orient par la chrétienté latine, sous la bannière de la Croix, occupent dans l’histoire une trop large place pour n’avoir pas attiré l’attention de l’historien philosophe. N’ayant eu en vue sur cette thèse, comme sur toutes les autres, que les jugements qu’en ont portés les auteurs chrétiens séduits par le naturalisme, je ne dirai rien des sarcasmes et des déclamations dont les croisades ont été l’objet de la part des ennemis du christianisme. Je me bornerai à noter ces deux faits assez curieux, que le protestantisme, dès son début, témoigna une vive antipathie pour la guerre sainte, et que le gallicanisme, témoin le Discours spécial de Fleury sur les Croisades, n’omet rien pour les discréditer dans l’esprit des lecteurs chrétiens. En ce siècle, la polémique catholique a pris, grâce à Dieu, d’autres allures ; et sur la question des Croisades, comme sur beaucoup d’autres, on a senti qu’il fallait relever le gant et ne pas craindre de regarder en face des adversaires qui n’avaient paru si redoutables que parce que leur assurance était prise pour de la force.

    Mais tous les écrivains qui se sont livrés à l’apologie des Croisades ont-ils saisi complètement le point de vue auquel on doit se placer pour juger sainement les motifs et les résultats de ces lointaines et belliqueuses expéditions ? Ne s’en est-il pas rencontré qui, ne voulant voir que les motifs et les résultats secondaires, ceux de l’ordre naturel, ont fini par se persuader que les Croisades n’en avaient pas eu d’autres ; en sorte que si l’on venait à démontrer que de tels moyens de défense n’ont pas de solidité, ils se verraient obligés de reconnaître là encore, avec Fleury, une des fautes de la papauté ? Il est certain que sur cette magnifique question d’histoire et de droit public chrétien, nous avons bien souvent consenti à accepter pour l’Église le rôle d’accusée, et que nous ne l’avons défendue qu’à l’aide d’arguments empruntés à un ordre de faits et d’idées fort inférieur. Il est utile, je crois, de revenir un peu sur cette question, comme nous l’avons déjà fait pour tant d’autres, et d’examiner si le point de vue surnaturel n’est pas à la fois le seul fondé sur l’histoire, et en même temps celui qui place dans son jour véritable la conduite de l’Église, à laquelle seule doit revenir l’honneur ou le blâme dans l’affaire des Croisades.

    Il est convenu, chez certains apologistes des guerres saintes contre les infidèles, de les défendre, et même, quand ils l’osent, de les recommander à trois points de vue spéciaux. Les Croisades, nous disent-ils, ont eu pour résultat de refouler les envahissements de l’islamisme qui menaçaient la chrétienté occidentale ; de faire une diversion heureuse aux guerres intestines qui désolaient trop souvent l’Europe ; enfin, de préparer les progrès de la civilisation moderne, en initiant les peuples latins aux pérégrinations lointaines, à la navigation, aux échanges commerciaux. Je me garderai de contester ces heureuses conséquences des expéditions orientales du Moyen-Âge ; elles sont réelles, et il est juste d’en faire hommage à l’Église. Mais a-t-on rendu raison complètement des motifs qui firent entreprendre ces longues guerres à l’étranger, en réduisant ainsi à de pures questions d’économie politique les causes qui les déterminèrent pendant près de deux siècles, surtout quand nous connaissons les véritables raisons, qui étaient tout autres ? Là encore, on confond à plaisir les résultats utiles qui découleront toujours de toute intervention libre de l’Église dans les affaires humaines, avec la raison même et la nature de cette intervention ; en un mot, on réduit au point de vue naturel ce qui n’a eu de vie et d’existence que par le principe surnaturel ; on efface encore, on dissimule la véritable portée de celui-ci.

    Il est de fait que ni Urbain II, ni ses successeurs, n’ont dit aux princes et aux peuples de l’Occident. « Armez-vous pour repousser le Sarrasin qui est à vos portes ; allez dépenser sur l’Orient cette activité trop concentrée qui vous dévore : il manque un élément à votre prospérité matérielle, courez en Orient, et vous le trouverez ». Qu’ont donc dit les Papes et les prédicateurs des Croisades, un Pierre l’Hermite, un saint Bernard ? Le voici : « Vous êtes les rachetés du Christ, et son tombeau est profané par les infidèles ; allez délivrer la terre qu’il a arrosée de son sang pour votre salut. Les chrétiens de l’Orient gémissent dans l’esclavage ; ils sont vos frères par le saint baptême ; allez les délivrer du joug. » C’était un pèlerinage aux Saints-Lieux, mais un pèlerinage armé, que réclamaient les apôtres de la Croisade ; et en retour de cette œuvre pie, ils ouvraient le ciel, par l’indulgence plénière, à tous ceux qui prendraient les armes pour une si sainte cause. Tel fut le véritable mobile des Croisades, telle leur raison d’être ; et il n’est pas loyal de passer sous silence les motifs réels de ces glorieuses expéditions, pour assumer le rôle du défenseur d’une mauvaise cause, qui chercherait à pallier le fait en lui-même, et porterait l’attention sur les résultats secondaires qui en sont sortis fort à propos. On sent que ces timides apologistes éprouvent un certain embarras sur le fond, et qu’ils se jettent sur les détails, afin de détourner une attention qui les inquiète.

    À mon avis, ce n’est pas en cette manière que l’historien chrétien doit envisager les Croisades. Qu’il fasse valoir, en temps et lieu, les heureuses conséquences qu’elles ont produites dans un ordre inférieur à leur sublime et chevaleresque but ; rien de mieux ; il fournira une nouvelle preuve à la vérité des promesses du Christ, qui assure le surcroît à quiconque cherche le royaume de Dieu et sa justice ; mais qu’il ose avant tout envisager le fait dans sa réalité. Ces gigantesques expéditions, qui tinrent si longtemps l’Europe en haleine, ne furent entreprises qu’à l’instigation de l’Église ; l’Église ne leur proposa qu’un but surnaturel, et ne promit aux Croisés que des récompenses spirituelles. L’Europe cependant s’ébranla, et de nombreuses générations s’enrôlèrent pour la guerre sainte. Certes, il y a pourtant là un spectacle bien instructif et bien digne d’admiration pour quiconque est sensible à la supériorité de l’élément moral sur les intérêts matériels ou politiques.

    Une société composée de nations nombreuses, de races diverses et souvent en guerre, se levant comme un seul homme, à la voix d’un vieillard qui exerce une suprématie purement morale ; un même intérêt, purement moral, susceptible de réunir dans un même corps d’armée le Franc, le Saxon, le Germain, le Slave, le Scandinave, tous dociles à la même pensée, épris du même enthousiasme, n’est-ce pas le chef-d’œuvre de l’influence évangélique qui doit unir tous les hommes, et une vision du règne de Dieu sur la terre ? Certes, elle était forte, l’association européenne contre l’invasion du Sarrasin et de tout autre ennemi, quand il ne fallait qu’un appel du Pontife romain pour faire sentir à tous les peuples latins qu’ils étaient frères, et pour les arracher à tout autre intérêt, à toute autre passion qu’à l’intérêt et à la passion de leur foi religieuse. En présence des nationalités de notre Europe, divisées et hostiles aujourd’hui, qui ne sentira la supériorité que donnait à celles du Moyen-Âge le sens du surnaturel planant au-dessus de toutes, aimé, compris, et assurant les biens de la vie future, en même temps qu’il protégeait efficacement la noble confédération de peuples qui se sentait unie dans une commune soumission au Vicaire du Christ Roi du Monde.

    Des hommes que l’on peut appeler sous les armes par centaines de mille, en leur représentant que le Christ souffre dans son honneur et dans ses membres, bien loin, dans des régions éloignées et livrées à la barbarie, et qui, par amour pour le Sauveur de leurs âmes, quittent tout, et vont courir tous les hasards d’une expédition dont le succès est incertain pour chacun d’eux, ces hommes, j’oserai le dire, ont droit au respect de tous les siècles : mais surtout ils doivent exciter l’envie du nôtre. Où est l’idée morale qui aurait aujourd’hui la puissance d’arracher l’Europe de ses fondements, et de la lancer contre l’ennemi commun ! Quelle est la chose aimée de l’Europe entière qui possède assez de prestige, et tient assez à cœur, pour amener, durant près de deux siècles, des millions d’hommes à lui sacrifier intérêts, repos, affections et patrie ? Convenons-en, la société qui offrit le spectacle de tels dévouements était non seulement plus forte et mieux gardée que la nôtre ; elle obéissait aussi a de plus nobles instincts, et nous ne serons que justes en lui payant l’hommage de notre admiration. La société européenne a-t-elle aujourd’hui un modèle commun ? Y a-t-il un objet quelconque au nom duquel on puisse l’électriser tout entière, et tirer de son sein une de ces milices colossales qui s’aventurèrent dans les Croisades ? Tout est désuni, disloqué, au point que l’intérêt même le plus vulgaire, l’intérêt du moment, n’a pas le pouvoir d’unir nos nationalités, je ne dis pas pour conquérir ensemble, mais pour se protéger dans une défense commune. Depuis des siècles, la politique des intérêts est la seule qui ait voix dans le conseil des divers États ; elle a divisé les éléments de la société européenne, et les a rendus inconciliables, au point que le principe de conservation que l’on aurait été tenté de regarder comme l’ancre de salut, est reconnu pour impuissant à préserver non seulement l’avenir, mais même le présent. Nous sommes loin du siècle des Croisades ; et telle est la révolution que nous avons subie dans toutes nos idées, que si nous rencontrons dans l’histoire ces expéditions fameuses, nous nous mettons en devoir de chercher, pour les expliquer et les comprendre, des motifs tout autres que ceux qui les déterminèrent.

    Il ne faut pas assurément, grande étude, ni grand discernement, pour conclure de l’histoire des Croisades, que ces vastes entreprises militaires n’ont pas abouti à restituer ni à conserver aux chrétiens Jérusalem et le saint Tombeau. Rien n’est plus clair ; mais quelle induction en tirera-t-on contre les grands et sublimes aspects que nous venons de signaler ? Pour des causes malheureuses que nous n’avons point à détailler ici, et qui d’ailleurs viendraient encore à l’appui des idées que nous avons émises, le royaume de Jérusalem dut succomber ; mais depuis quand s’est-on mis à juger la valeur morale d’une œuvre par son succès ? Depuis que les Croisades sont devenues impossibles. Est-ce un progrès social ? Ce genre de politique a-t-il aidé beaucoup à la grandeur et à la solidité de l’Europe ? Le fait est que les nations qui ne savent plus tirer l’épée pour un sentiment deviennent de jour en jour plus impuissantes à se protéger elles-mêmes au-dedans et au-dehors. Si l’on fait abstraction des prodiges d’une Providence compatissante, qui pourrait dire ce qui les soutient debout aujourd’hui ? Il n’est pas rare de rencontrer des appréciateurs chrétiens qui, prétendant juger le caractère de saint Louis, se laissent aller aux regrets les plus naïfs sur les deux croisades si malheureuses, selon eux, dans lesquelles ce grand prince et ce grand saint dépensa ses belles années, et enfin jusqu’à sa vie même. On trouve qu’il y a là par trop de chevalerie ; et si l’on eût eu l’honneur d’être admis dans les conseils du digne fils de Blanche de Castille, on n’eût, certes, rien négligé pour l’éclairer sur l’imprudence et l’inutilité pratique de ces guerres à succès incertain et qui, loin de rapporter à la France aucun bénéfice, ne pouvaient que l’épuiser. Très probablement saint Louis ne se fût pas plus rendu aux remontrances du XIXe siècle qu’il ne se rendit à celles que la tendre affection dont il était l’objet multiplia autour de lui. Ce pieux roi, ce grand homme d’État, sentait instinctivement que tout ce qui relève le moral d’une nation est ce qui contribue le plus à la rendre forte. Il savait qu’il n’y a jamais contradiction entre le soin de la gloire de Dieu et l’intérêt des États ; car enfin le christianisme est vrai, il est divin ; ses applications ne peuvent donc être nuisibles à la société ; loin de là, elles doivent être son souverain remède. Malheur à nous, si nous ne sentons pas à quel point ce remède unique et souverain nous fait aujourd’hui défaut ! Au XIIIe siècle, la société gravitait déjà vers les changements qui l’ont successivement et si cruellement compromise, et quand ce siècle termina son cours, on put voir que les nations européennes s’engageaient pour un long temps dans les voies les plus désastreuses. Saint Louis tenta un suprême effort en cherchant, par ses croisades comme par toutes ses autres saintes œuvres de chrétien et de roi, à retenir la société sur le penchant qui l’entraînait. Il était trop tard ; Dieu ne se laissa pas fléchir ; mais les deux croisades de saint Louis, dont l’une a pour épisode principal sa glorieuse captivité, et l’autre pour unique événement sa sainte mort, sont et seront toujours célébrées par l’Église comme l’apogée de sa grandeur réelle. Il est vrai qu’en même temps elles seront l’éternel embarras de l’historien naturaliste, qui décidément ne peut louer, dans un si grand homme, des démarches désastreuses qui ne peuvent se justifier à aucun des points de vue de la science politique ou économique. L’enthousiasme mystique sied mal dans un prince ; et si saint Louis n’était pas saint Louis, on pourrait bien lui demander un compte sévère de ses dévotes imprudences.

    Nous sommes cependant assez loin du temps où les peuples avaient pour cri de guerre : Dieu le veut ! et il devrait nous être permis d’être justes envers nos aïeux, sans déroger à nos progrès. Il y aurait même quelque chose de mieux à faire : ce serait de leur porter quelque peu envie, et de reprendre d’autres idées, en attendant que se lève le jour où ces idées auront leur expression dans la société future. On nous l’a dit : nous sommes les fils des croisés ; n’en rougissons pas, et ne trouvons pas au-dessous de nous de revendiquer la succession de nos pères. Depuis assez longtemps nous marchons à rebours de toutes leurs sympathies ; le sol qu’ils foulèrent est le même sous nos pieds ; longtemps, nous n’avons guère eu autre chose de commun avec eux ; présentement, il y a quelque chose de plus. Dieu aide, sans doute, dans sa toute puissante bonté ; car ne retrouvons-nous pas un écho affaibli, mais un écho cependant, de la victorieuse acclamation du XIe siècle, dans l’élan avec lequel fut accueillie, en 1849, l’expédition romaine ; dans l’ardeur, qui soutint notre armée, lors de la lutte contre le schisme russe qu’il fallait arrêter sur la route de Byzance ; dans l’intérêt qu’inspirent les traités avec la Chine pour la libre propagation du christianisme au sein du céleste empire ; enfin dans les fraternelles préoccupations que nous suggère l’expédition chevaleresque de la Cochinchine, où nous devons relever la croix et venger le sang de nos martyrs. Sans doute, les côtés politiques ne manquent pas dans ces opérations de la politique, et nous n’avons garde de les contester, ni de les dédaigner, pas plus que nous ne contestons ni ne dédaignons les résultats politiques si avantageux des Croisades ; mais que l’on se tienne pour assuré que le principal intérêt social de ces diverses mesures belliqueuses est dans leur portée morale et chrétienne. Une telle manière de voir est bien neuve, ou bien vieille, si l’on veut ; toujours est-il que le chrétien ne saurait douter que ce ne soit celle de Dieu, de Dieu qui mène le monde, et qui ne paraît pas avoir encore renoncé à se servir de la France dans ses desseins. Ce qu’il y a d’étrange, c’est que les chrétiens s’écartent à plaisir de ce point de vue, que le désir de plaire aux novateurs de leur temps les entraîne à se fausser l’esprit, à dénaturer les faits et les principes, afin d’être, pensent-ils, de leur siècle ; tandis que le chrétien, quant à ses principes, ne doit être d’aucun siècle, étant mis en rapport direct, par la révélation divine, avec la vérité absolue qui plane sur tous les siècles à la fois.

    Non, la croisade n’est pas achevée, la croisade n’est pas un fait circonscrit du XIe au XIIIe siècle ; nous n’avons pas le droit d’être indifférents à la croisade, et moins encore d’en rougir, et de la livrer lâchement aux dédains et aux sarcasmes des ennemis du règne de Dieu sur la terre. Les hommes passent, les gouvernements font leur temps ; mais le christianisme reste ici-bas, et Dieu veille sur lui. Ceux qui exercent le pouvoir commettent des fautes, Dieu les souffre et ne se retire pas toujours pour cela ; il connaît seul la mesure de ce qu’il veut supporter ; mais quand cette mesure est pleine, nulle force humaine ne pourrait l’empêcher de déborder. Que les gouvernements fassent les affaires de Dieu, il se chargera de faire les leurs ; qu’ils se croisent pour la cause de Dieu, et qu’ils ne s’allient pas avec le Sarrasin ; et dû leur gloire n’être que la gloire de saint Louis mourant enseveli dans son triomphe, elle est assez belle en elle-même et assez profitable au pays pour avoir de quoi tenter. Quoi qu’il advienne, quelles que soient les crises auxquelles nous pouvons encore être réservés, n’oublions pas ce que chaque jour des centaines de millions de voix disent à Dieu dans la prière ; croisade pacifique, mais incessante, et qui aura son résultat. Heureux les peuples qui mettent en elle leur confiance.

    Quant à la croisade extérieure, œuvre collective de la Papauté, des princes et des peuples, ce serait un magnifique récit que celui qui la raconterait dans son entier, qui la suivrait depuis ses premiers exploits jusqu’à son extinction temporaire, au XVIIe siècle, par le traité de Munster et bientôt par la Déclaration de 1682, qui tenta d’abolir la notion d’un chef à la fois spirituel et politique de la chrétienté. Nous n’avons pas à l’entreprendre ici ; il serait beau cependant d’avoir à dérouler ce sublime tableau où la sollicitude maternelle et éclairée de Rome chrétienne éclate d’une manière si merveilleuse, d’Urbain II, qui vécut assez pour voir Jérusalem au pouvoir des chrétiens, à Innocent XI, dont la bénédiction fit triompher Jean Sobieski sous les remparts de Vienne. Qui aurait le courage, en face d’un tel spectacle, de détourner la vue du sujet glorieux et principal, pour chercher en quelque recoin je ne sais quels arguments détournés, dans le but d’amnistier tant de gloire et tant de services ? pour moi, je regretterai toujours que notre nation, qui a mérité qu’on inscrive ses hauts faits sous le titre de : Gesta Dei per Francos, ait cédé à une autre l’honneur de chanter l’épopée de la Croisade ; mais je ne suis nullement étonné que le poète qui se fit chez nous le législateur du Parnasse, le lendemain du jour où venait d’être proclamée la dissolution du corps politique de la chrétienté, n’ait eu que des dédains pour l’œuvre du Tasse. Il appréciait en vers le sujet poétique des Croisades, comme Fleury l’apprécia plus tard, au point de vue moral, dans la prose de son Discours.

D. P. GUÉRANGER

 

Dom Guéranger fait paraître en 1858 – 1859 13 articles contre le naturalisme, ils sont disponibles sur domgueranger.net

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-1er-article-31-janvier-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-2eme-article-21-fevrier-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-3e-article-21-mars-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-4e-article-11-avril-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-5e-article-25-avril-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-5e-article-25-avril-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-6eme-article-9-mai-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-7e-article-4-juin-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-8eme-article-29-aout-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-9eme-article-7-novembre-1858/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-10e-article-3-janvier-1859/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-11e-article-27-fevrier-1859/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-12eme-article-1er-mai-1859/

http://www.domgueranger.net/du-naturalisme-dans-lhistoire-13e-article-3-juillet-1859/

Nous y ajoutons l’article paru dans Le Monde le 3 avril 1860 : Du point de vue chrétien de l’histoire.

http://www.domgueranger.net/du-point-de-vue-chretien-dans-lhistoire-le-monde-3-avril-1860/